CONCLUSION
Attac fait ressortir les problèmes liés à la globalisation financière : les économies émergentes sont " saignées " par la spéculation des acteurs, principalement originaires des pays riches, qui, par le caractère instable des mouvements interplanétaires, entraîne de graves crises.
La taxe Tobin reste une référence, qui connaît malgré tout de réels problèmes quant à sa mise en application (Quelle assiette ? Quel taux ? Quelle utilisation de la taxe ? ). Pour pallier à ces difficultés, Bernd Spahn a proposé une autre taxe.
De plus, certaines autres thèses ont été proposées, parfois même appliquées. C'est le cas de la " Unitary Tax " et de la taxe sur les IDE, calculée d'après une notation par le BIT du pays recevant les investissements (pour éviter les IDE vers les pays ne respectant pas certaines normes sociales ou environnementales ).
Le rôle d'Attac a été important sur ce thème et l'ong a poussé les institutions à réfléchir sur ce système de taxation.
Attac a élargi ses objectifs se basant toujours sur une critique de la libéralisation des marchés. Attac lutte ainsi pour la démocratie, l'environnement, mais s'embrouillent parfois dans des critiques houleuses qui tendent toujours à critiquer les mêmes organes internationaux. Elle essaie parfois d'apporter des solutions, mais ces dernières sont rarement réalisables. Mais même si elles ne sont pas toujours réalistes, elles ont le mérite de soulever des problèmes parfois réels, parfois latents, et amènent à réfléchir.